Les œuvres de l'artiste
Si une ou plusieurs des œuvres de l’artiste vous intéressent, contactez-nous.
Niebla del Riachuelo
130 X 97 huile sur toile
3 600 €
A l’aube
92 X 73 Huile sur toile
2 200 €
Le visiteur du soir
146 X 114 huile sur toile
4 200 €
Au bout de la Nuit
85 X 65 huile sur toile
2 000 €
Au bout de la nuit II
60 X 60 huile sur toile
1 400 €
Couleurs de l’incendie
65 X 50 Huile sur toile
VENDU
Le port de Montevidéo
92 X 73, Huile sur toile
VENDU
Punta del diablo ! VENDU !
92 X 73 Huile sur toile
VENDU
Une ville américaine
92 X 73 Huile sur toile
VENDU
Au bord du Gouffre
130 X 97 huile sur toile
VENDU
Plus de chien qui aboie
130 X 97 Huile sur toile
3 600 €
Le coursier
73 X 60 Huile sur toile
1 800 €
Portrait de l'artiste
DEMARCHE
Miguel Núñez Rauschert est né à Montevideo (Uruguay) en 1954. Il commence à peindre très tôt à l’atelier des Arts Plastiques de Montevideo. A 19 ans, il part pour Buenos Aires et La Plata (Argentine), afin de poursuivre ses études aux Beaux Arts : neuf années de formation durant lesquelles il commence à exposer en solo ou en groupe.
Il s’installe à Paris à la fin de l’année 1982, ville mythique où il mène un parcours parallèle entre la peinture et l’enseignement des arts plastiques aux Ateliers du Musée des Arts Décoratifs. Il expose en France et au-delà : Madrid, Londres, Miami, Washington, Beyrouth.
En 1996, il expose une fois encore à Buenos Aires au Centre Culturel Recoleta, l’un des lieux culturels le plus riches et dynamiques de la capitale et, en même temps il présente ses oeuvres à la Galerie Praxis (Buenos Aires).
En 2002, il est invité à exposer pour la première fois à Montevideo, sa ville d’origine, par le Ministère de l’Éducation et de la Culture.
En 2003, il participe à la foire international d’art : Art Miami avec la galerie Dialogue.
En 2007, il réalise sa première exposition personnelle à Londres, à l’Institut Cervantes.
Entre la ville et la mer.
Dans sa dernière série de toiles, Miguel Nuñez Rauschert voyage entre ville et mer, deux immensités antonymes mais également poétiques.
Le port en est le lieu de jonction, porte d’entrée et de sortie, espace d’échanges et de mystères. De la ville, conglomérat d’acier et de béton, il en retient la géométrie saturée, le labyrinthe chaotique, à l’opposé des espaces illimités de la mer, mais tout autant représentatifs de notre petitesse et de notre solitude. Face au trop-plein étouffant de la ville comme dans la masse insondable de la mer, c’est bien la fragilité et la solitude de l’homme que je cherche à rendre sensibles : celui-ci est invoqué alors en contrepoint, sous la forme d’une silhouette minuscule et fragile, d’une lumière falote, d’un quai désert, d’une balustrade brisée, d’une absence, autant d’interrogations inquiètes sur la vacuité de nos vies.
La plupart du temps, il travaille au couteau. Amoureux de la couleur, il progresse par couches successives, en jouant sur les superpositions et les transparences jusqu’à atteindre la vibration désirée, ainsi, la couleur inscrit sa propre histoire sur la toile.Toujours en quête de transparence et de lumière, jouant sur la matière, il s’arrête parfois sur un détail (une façade, un reflet sur une devanture), comme le signe d’un retour à une présence humaine, accomplissement modeste et dérisoire face à l’indifférence urbaine.