Georges Dumas

Galerie Estrella - Galerie d'Art - Georges Dumas - Portrait

Georges Dumas, un artiste surprenant de technicité.
Des œuvres ou la pierre est absente mais omniprésente. Des effets de relief et de désintégration, pour nous rappeler que le corps humain n’est que matières et particules.
L’alliance parfaite de la photographie et de la peinture.

Les œuvres de l'artiste

Si une ou plusieurs des œuvres de l’artiste vous intéressent, contactez-nous.

Inked Stone II

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 50 x 30 cm
780 €

Still Standing

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 120 x 60 cm
3 000 €

Grande Caryatide 

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 120 x 40 cm
2 000 €

Disparition

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 35 x 20 cm
450 €

Camouflage

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 45 x 30 cm
680 €

Rêve d’encre

Pièce unique
Technique mixte sur toile, 40 x 40 cm
800 €

TransCyborg
Pièce unique
Technique mixte sur toile 81 X 54 cm
2 200 €

La Vierge Folle II
Pièce unique
Technique mixte sur toile, 50 x 63 cm
1 400 €

Virtual Reality
Pièce unique
Technique mixte sur toile, 60 x 40 cm
1 100 €

Portrait de l'artiste

Éléments biographiques

Georges Dumas est un photographe plasticien né en 1975. Il vit et travaille à Aubervilliers depuis dix ans. Il présente son travail en France et en Europe depuis 2007 à travers des expositions personnelles et collectives en galerie, des salons et des foires. Parmi la soixantaine d’événements auxquels il a participé, on peut mentionner les foires Fotofever, Art Up et Art Montpellier ou les salons MacParis, Puls’Art, Figuration Critique et ArtCité. il est représenté par les galeries Pandem’Art (Béthune) et Estrella (Saint-Ouen) en France.

Avec 6 autres artistes, il fonde le mouvement Transfiguring en décembre 2014 et en est un des principaux animateurs. On lui doit le texte du livre publié en 2018 qui présente la démarche artistique du groupe ainsi que la plupart des textes dans les médias. Il prépare une conférence sur la place de Transfiguring dans la photographie contemporaine qui sera prononcée en octobre 2020 lors de la foire Art Montpellier, ainsi que le commissariat d’une exposition collective prévue au centre d’art L’Atelier de Mitry-Mory au printemps 2021. Après que son travail a été publié en novembre 2019 dans la revue Niepcebook, il a entamé une collaboration avec l’éditeur Corridor Eléphant en tant qu’auteur de textes sur d’autres artistes.

Démarche

Comme son nom le suggère, une paintography est un mélange de peinture et de photographie. Si, à l’origine, j’entendais l’association des deux mots de manière métaphorique, façon pour moi de souligner que je concevais mes créations photographiques et digitales comme des peintures sans toutefois faire intervenir réellement la peinture dans leur réalisation, j’en suis très rapidement venu à produire des œuvres en technique mixte où l’utilisation de l’acrylique par-dessus des tirages sur toile permettait une utilisation légitime et entière du terme “paintography”.

De la photographie, je conserve la prise de vue initiale, base indispensable, incontournable, de l’œuvre à venir. J’en conserve également, malgré toutes les manipulations successives effectuées ensuite sur l’ordinateur, la précision, la finesse et la qualité plastique qui la distinguent à coup sûr de la peinture autre qu’hyperréaliste. Pourtant, une paintography n’est pas une photographie, il s’agit d’une construction plasticienne qui fait douter le regard, qui pose la question de la nature de l’image qui est offerte aux yeux des spectateurs. Quelle part de l’œuvre a été captée par objectif, quelle part recréée par le travail logiciel, quelle part apportée par l’acrylique?

Calques, couches, empilements : l’image est une superposition qui se révèle derrière de multiples écrans malgré sa lisibilité apparemment extrême. L’étoffe ou la peau n’apparaissent jamais à nu, elles sont toujours couvertes par une matière qui fait autant écran que corps avec elles. Mais cette matière elle-même, virtuelle d’une certaine manière, est recouverte à son tour par la matière bien réelle de l’acrylique, appliquée en fines couches successives qui finissent non seulement par faire disparaître le grain de la toile, mais parviennent également, dans le choix qui est fait d’utiliser un vernis très brillant, à occulter l’image elle-même par excès de transparence : tel l’écran brillant d’un téléphone ou d’un téléviseur, la surface laquée d’une paintography renvoie le reflet du spectateur et l’empêche de bien voir ce qu’il regarde. Avec pour conséquence pour le moins ironique qu’il est presque impossible de photographier correctement une paintography…

Texte critique

Les travaux de Georges Dumas échappent à toute classification. Son matériau de départ est une prise de vue numérique qu’il traite informatiquement. Il pétrifie ses sujets dont les poses sont le plus souvent inspirées par la statuaire antique ou classique. Il leur appose aussi des petites marques carrées qui font penser aux repères que certains sculpteurs sur pierre ménagent sur leurs ébauches ou aux traces laissées par des échafaudages sur des ouvrages monumentaux. Les images retravaillées sont alors imprimées sur toile puis reprises à la peinture acrylique avec des glacis qui évoquent le travail de la laque. Les petits carrés sont alors complétés avec des ajouts de pigment qui leur donnent du relief.
Les images de Georges Dumas matérialisent plusieurs ambiguïtés paradoxales. Tout d’abord l’opposition entre l’instantané, habituellement associé à la prise de vue photographique, et le long processus mis en œuvre pour aboutir au résultat souhaité. Mais aussi entre la vitalité des sujets saisis dans un présent fugitif et leur traitement qui les pétrifie, les monumentalise et leur confère cette « immuabilité atemporelle » que Sartre développe dans L’Être et le néant.
Le statut de l’œuvre résultant de ce long processus reste indéfinissable : ni photographie ni peinture, ni sculpture ni architecture, mais un peu de tout ceci cependant. On y discerne aussi un travail de déconstruction et de reconstruction qui interpelle le spectateur et le force à s’interroger sur le statut de l’image, sur son unicité, sur sa rareté, sur l’authenticité de son témoignage… Bref, sur son sens ou son absence de sens et sur la confiance qu’on peut lui accorder. Questions essentielles en un temps où les images nous assaillent, quand elles ne nous agressent pas…

Louis Doucet

Publications

2019
Niepcebook #12, éditions Corridor Eléphant / La Peau, numéro 243 de la revue Santé Mentale

2018
Transfiguring – Mouvement photographique, éditions Art-Scènes

Expositions et salons

2020
→ Foire d’art contemporain « Art Montpellier » (avec galerie Pandem’Art), Sud Arena de Montpellier
→ Salon « MacParis – L’Art démasqué », Bastille Design Center, Paris

2019
→ Biennale « Paris Artistes# », Bastille Design Center et Espace Canal Saint Martin, Paris
→ Salon « ArtCité », Fontenay-sous-Bois et salon « Figuration Critique », Bastille Design Center, Paris
→ Exposition collective « Transfiguring », Galerie Septentrion, Marcq-en-Barœul
→ Foire d’art contemporain « Art Up ! » (avec galerie Pandem’Art), Lille
→ Exposition personnelle « The Queen / Dancer in the Dark », Galerie Septentrion, Marcq-en-Barœul

2018
→ Foire d’art contemporain « Art Montpellier » (avec galerie Pandem’Art), Arena de Montpellier
→ Exposition collective « Artkhein Paris 2018 », Bastille Design Center, Paris
→ Salon « MacParis », Bastille Design Center, Paris

2017
→ Exposition « EROS », Prix de la galerie La Ralentie, Paris 11ème
→ Salon « Puls’Art », 25ème édition, Les Quinconces, Le Mans
→ Exposition collective « Carte blanche à Transfiguring », galerie l’Arrivage, Troyes

2016
→ Foire d’art contemporain « Art Up ! » (avec U Own Gallery, Bruxelles), Lille
→ Exposition collective « Transfiguring », galerie Olivier Waltman, Paris

2015
→ Exposition collective « Les 20 ans d’Artnet », Begnins, Suisse

2014
→ Foire de photographie « Fotofever », 3ème édition, Carrousel du Louvre, Paris
→ Exposition personnelle « Paintographies », Galerie Manufacture 45, Rouen

2013
→ « Salon d’Automne », 110ème édition, Champs-Élysées, Paris
→ Salon « Balt’Art – L’Art et le Grand Paris 2013 », 2ème édition, Nogent-sur- Marne

2012
→ Exposition personnelle « Figures² » à l’Atelier 40, Paris

2011
→ Exposition personnelle « Digital Absurdities » à l’Atelier 40, Paris

2010
→ Exposition personnelle « Body matters » à l’Atelier 40

2009
→ Exposition personnelle « Paris – London – Milano », 243 Galerie Ephémère, Paris

2008
→ Exposition personnelle « Da Vinci Fraud Project », La Loge de la Concierge, Paris
→ Exposition personnelle « Photographi(sm)e(s ?) », Grant Thornton HQ, Paris

2007
→ Exposition personnelle « Abstraction/Pétrifications », Live Gallery, Paris

Georges Dumas en vidéos